dimanche 29 décembre 2019

Top le "on top" !

Super vol d'hivers d'une heure avec ce chouette avion, le Jodel DR 1050 Sicile. 
100 cv, 100 nœuds, trois personnes à bord.






où l'on découvre de jolies mécaniques !


dimanche 1 septembre 2019

Commémoration de la libération de Bonneval (41)

Pour célébrer les 75 ans de la libération de la ville de Bonneval (41), les associations AEROPASSION et YACOTEAM ont organisées un vol de patrouille au dessus de la ville.
Aeropassion mettait en oeuvre un Fairchid 24 piloté par Jean Pierre


et la Yakoteam, un Yak 18 T et un Yak 52 pilotés par Marquis et Manix 


Le poste de pilotage du Yak 18T
Lors de la pause de midi nous avons pu visiter la magnifique collection de l'association Canopée.


La boite à jouets ...


des regards de gosses !




















Un grand merci à Eric Demay pour la visite




Les avions de la patrouille, Yak 52, Fairchild et Yak 18T



Le défilé des véhicules militaires

lundi 3 juin 2019

Commémoration du camp de Béllande


Nous fêtons cette année le 75eme anniversaire des camps de Bellande où furent cachés, soignés, nourris… en un mot, sauvés 152 aviateurs alliés entre mai et août 1944.

Au printemps 1944, en préparation des opérations de débarquement, l’aviation alliée pilonne la France. Face au besoin de protéger et de cacher les pilotes abattus, Jean de Blommaert, membre du réseau Comète confie au colonel Lucien Boussa la charge de créer un camp pour les aviateurs abattus en France, en Belgique et en Allemagne.

Figure 1 : Emplacement du camp relativement au site du mémorial 
Le site de la forêt de Fréteval est proposé par Maurice Clavel, chef des FFI d’Eure et Loir. Il possédait plusieurs avantages avec plusieurs points d’eau potable, des munitions à disposition, des accès nombreux, des gardes forestiers et des propriétaires favorables à la Résistance. Paradoxalement, cette forêt servait également de zone de stockage de munitions aux nazis !



Le camp, dit de Bellande, se met en place en mars 1944 et à la suite de son succès, un second camp est ensuite ouvert dans la forêt, à la maison forestière de Richerey, sur la commune de Busloup, non seulement à cause du nombre d’aviateurs installés mais aussi et surtout pour limiter les risques en cas d’intervention des Allemands.

Le camp a accueilli 152 aviateurs anglais, américains, canadiens, australiens, néo-zélandais, belges et sud-africains. Leurs appareils ont été mitraillés au-dessus de la Belgique, et la France. Pour parvenir au camp, ils cheminent en général par Paris, grâce au réseau Comète. Ils arrivent ensuite à Châteaudun avant d’être envoyés vers les camps par différents moyens : à pied, à bicyclette, en voiture, en carriole ou en train. La gare de Saint-Jean-Froidmentel devient vite le point d’accueil généralisé grâce au soutien de Jeanne Démoulière, qui fait office de chef de station. Le trajet final des aviateurs se faisait de nuit par petits groupes, en suivant la route.
Uns seule fois, une femme passeur, « Virginia », fut prise alors qu’elle conduisait 5 aviateurs. Elle avala courageusement le plan pour se rendre au camp afin de maintenir le secret. Elle fut ensuite torturée puis envoyée au camp de Ravensbrück, d’où elle revint en vie.

Le camp de Fréteval était un camp d’accueil pour les aviateurs alliés dont l’avion avait été abattu pendant la seconde guerre mondiale. Il était situé dans la forêt de la Gaudinière, à la limite des de Fréteval, Saint-Hilaire-la-Gravelle, Busloup et Saint-Jean-Froidmentel dans le Loir-et-Cher.
La vie dans le camp est stricte : le bruit est limité et les sorties interdites. Les abris sont construits par les premiers aviateurs qui doivent ensuite patienter, cloitrés dans ce maquis, et qui ne peuvent qu’attendre en écoutant la radio, installée en juin. L’un des aviateurs, William Braylay rédigea un journal de sa vie au camp. Chaque matin, le réveil a lieu à six heures, avec l’exécution des corvées (eau, camouflage des tentes, cuisines). La cuisine se fait grâce au charbon de bois pour éviter toute fumée repérable.
Le ravitaillement est assuré par les résistants locaux avec l’aide de paysans. Le pain est fait à Villebout puis transporté par carrioles jusqu’au camp. La viande et les autres denrées sont acheminées depuis la maison forestière de la famille Hallouin en bordure de forêt.
Ce maquis disposait du soutien de médecins de Cloyes et d’un coiffeur. Un hôpital de fortune s’installe au château de Villebout où la châtelaine retraitée veillait aux chevets des blessés.
Lucien Boussa installe d’abord son centre des opérations dans la maison forestière à Bellande puis directement à la gare de Saint-Jean-Froidmentel, où son opérateur radio le rejoint.
Le 12 août 1944, un éclaireur anglais atteint les deux camps, leur annonçant de facto le départ des Allemands de la région. Les aviateurs des deux camps sortent et paradent dans les communes de Busloup et de Saint-Jean-Froidmentel pour célébrer cette libération. Ils sont reçus avec joie, d’après les témoignages, par les habitants. Les aviateurs furent réintégrés à des troupes d’aviations, 38 d’entre eux trouvèrent la mort avant la fin de la guerre.
En 1967, un mémorial est inauguré là où se trouvait le premier camp.


La bande de copains de l'association AEROPASSION a été sollicitée par le village de Villebout pour rendre hommage aux résistants et aux aviateurs.
Une patrouille constitué d'un SNJ5 T6, d'une Fairchild 24 et d'un Chipmunk s'est prêtée au jeu.






Ci dessous les photos de notre camarade Rémi Beaujouan